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NOS PRESTATIONS

Chimie moléculaire des états modifiés

de l'Hydrogène Sulfuré (H2S)

Un peu de contexte...

Les graisses végétales ou animales utilisées dans l'industrie agroalimentaire et dans la restauration vont, une fois dans les=s canalisations, venir de fixer aux parois au fur et à mesure qu'elles refroidissent  : à terme elles vont donc se transformer en bouchon. 
Dans le cas d'une graisse stagnante, l'eau qui est dessous va s'appauvrir en oxygène et les bactéries naturellement présentes vont commencer à produire un gaz toxique : l'Hydrogène Sulfuré (ou H2S).

L'actualité mentionne régulièrement des faits divers, tous aussi surprenants les uns que les autres : Londres, en sa qualité de grande capitale européenne, a récemment défrayé la chronique du fait d'un amas de graisses dans les égoûts de la ville (130 tonnes, 250 mètres de long, soit l'équivalent de 11 bus à l'Impériale !). 

                        

                                                                          Lisez l'article du Figaro en un simple clic sur cette icône :

La minute de vulgarisation scientifique

Le H2S ou Hydrogène Sulfuré

HS TECHNICS  |  Visuel molécule H2S

Ce gaz méconnu du grand public est pourtant présent en grande quantité autour de nous , plus précisément sous nos pieds.
 

D'où vient il ?

Avec les rejets de nos eaux (industrielles ou domestiques) des milliards de bactéries présentent naturellement vont "consommer" les nutriments présents. Dans un premier temps ces dernières vont absorber l'oxygène, puis les nitrates (anaérobie). C'est cette dernière opération qui va entraîner la production du H2S.
 

Qu'est ce que le H2S ?

C'est un gaz fortement odorant, semblable à l'odeur d'œuf pourri et qui, à partir d'une certaine concentration peut devenir mortel pour l'homme mais aussi pour les animaux. Étant soluble dans l'eau, c'est un fléau pour les poissons qui y sont confrontés.
 

Quelques repères :

Il se mesure en Particules Par Million (PPM) et va, selon sa concentration, provoquer différentes réactions :

  • dès 0,004 PPM (soit une quantité infime), on va le percevoir de par son odeur particulière d'oeuf pourri

  • à partir de 10 PPM il provoque une irritation des yeux

  • en atteignant 100 PPM ce dernier sera responsable de toux et d'une perte de l'odorat et ce dès 2 minutes d'exposition

C'est à partir de cette concentration que le risque devient vital. En effet la perte d'odorat fait qu'on ne peut plus le déceler. Si la concentration augmente, nous allons voir ce que cela entraîne :

  • entre 200 et 300 PPM les yeux subiront une inflammation et notre appareil respiratoire sera irrité dès une heure d'exposition

  • dès 500 PPM l'homme perd conscience et, s'il n'est pas rapidement extrait de cet environnement, mourra dans les 30 à 60 minutes...

  • à partir de 800 PPM la perte de conscience sera quasi immédiate, l'arrêt de la respiration également ce qui provoquera la mort

  • enfin à 1 000 PPM notre diaphragme sera paralysé dès la première inhalation et l'asphyxie sera rapide...

Voici donc pourquoi tant de villes à travers le monde investissent des sommes importantes à la recherche d'un contrôle efficace de ce gaz. 
 

Outre le gaz, le contact avec l'air entraîne la production d'un autre produit tout aussi nuisible : l'Acide sulfurique, dont les effets sont dévastateurs sur les équipements privés et publics.

En effet ce dernier attaque littéralement la plupart des matériaux (bétons , métaux etc...) et provoque sur ces derniers de gros dégâts, qui peuvent entraîner des conséquences désastreuses pour l'homme et l'environnement (en plus des coûts faramineux que cela engendre pour la collectivité).
 

HS TECHNICS  |  Visuel schéma Respiration anaérobique

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